Hugo Cossette

Pour la famille d'Airpro

Il y a de cela très longtemps, alors que je n'étais qu'un tout petit gamin, je rêvais de pouvoir voler un jour de mes propres ailes. Un rêve qui semblait impossible, mais qui continuait de me faire garder espoir. Les années ont passé et malheureusement pour mon père et ma mère qui auraient souhaité le contraire, je n'ai jamais cessé de rêver qu'un jour je pourrais voler.

Par un beau dimanche après-midi, alors que j'étais de passage dans la grande capitale, je fis un saut express dans le petit village de Saint-Apollinaire. Un ami qui connaissait mon ambition de toucher les nuages m'avait fortement conseillé d'aller y faire un tour. Il m'avait dit: «Va voir la famille d'Airpro, ils ont les réponses à tes questions». C'est en compagnie de ma conjointe que je parcouru le rang Marigot, une route sinueuse qui héberge des agriculteurs et qui, entourée de champs, donne place à un théâtre de ferme, de tracteurs et de balles de foin. Je me disais:«@$%?&? de GPS de $%?& regarde par quel chemin il m'a encore fait passer.» et finalement en arrivant au bout, j'aperçu cette petite fermette qui affichait les couleurs de ce qui me semblait être Airpro Paramoteur. Le manche à air qui était dressé au bout du terrain me disait que le vent venait de tourner, mon rêve allait se réaliser. C'est grâce à leur savoir-faire et à leur service exceptionnel que l'on ne retrouve nul part ailleurs que je pris mon envol la veille de noël, le 24 décembre 2011, sur les terres où j'ai grandi. Je ne trouve pas les mots pour décrire ce moment qui du haut des airs, m'a fait geler une larme sur ma joue, mais je sais que sans la famille d'Airpro, je n'aurais jamais eu les outils pour y arriver.

À toute la famille d'Airpro,

Merci et bonne année

Hugo Cossette